Le 21 décembre passé j’ai effectué mon premier vol en tant que pilote « solo » (sans instructeur) du Cessna 206 de la MAF à Kinshasa.
Ma mission était de chercher le directeur médicale de l’hôpital de Vanga à 350 km à l’est de Kinshasa. Son épouse qui est infirmière et formatrice des infirmières à l’hôpital voyageait avec lui. Ils venaient à Kinshasa pour prendre un vol international vers l’Europe où ils allaient faire de la communication et du recrutement pour l’hôpital et le centre de formation médicale de Vanga. Il y avait aussi un jeune spécialiste d’informatique avec eux qui avait développé et mis en service un logiciel de gestion pour l’hôpital. Il rentrait à Kinshasa pour passer Noël avec sa famille.
Dû à une mauvaise météo à Kinshasa, j’étais obligé de reporter mon départ de quelques heures mais finalement j’ai pu partir en conditions « IMC » (vol aux instruments) une fois les orages étaient passés.
Après une escale d’une demi-heure à Semendua pour déposer un passager et 150 kilos de fret, j’ai décollé pour Vanga.
Au retour à Kinshasa, Kahindo et les enfants étaient venus à l’aéroport pour m’accueillir.
Mes collègues de la MAF m’ont félicité par une petite tradition de MAF Kinshasa suite aux premiers vols « solo ».
Après, le directeur médicale nous a remercié en expliquant que le voyage de Vanga à Kinshasa par route prend de 10 à 14 heures dans des conditions très fatiguant. (Notre vol de Vanga a Kinshasa a pris 1 heure et demi.) Il nous a dit que quand des médecins et des spécialistes viennent de l’Europe ou des États-Unis, parfois ils prennent qu’une semaine ou quelques jours de congé pour venir servir et faire des formations à l’hôpital de Vanga. D’après lui, ce serait vraiment dommage qu’ils perdent la motie de leurs temps ici sur la route et en récupérant d’une telle voyage fatiguante.